Aller au contenu principal

Prévôté de l’air n° 1

Le développement de l’aéronautique militaire au cours de la Première Guerre mondiale entraine la multiplication d’aérodromes militaires. Des gendarmes sont alors employés pour sécuriser ces installations.

insigne Prévôté de l’air n° 1

Leurs missions sont très variées :

  • garde et surveillance des aérodromes et des différentes zones d’atterrissage et de décollage en vue de prévenir et d’enquêter sur les accidents ;
  • police judiciaire ;
  • application des mesures de défense anti-aérienne passive.

Cette politique ne se poursuit pas après l’armistice de novembre 1918. Toutefois, la création de l’armée de l’air (2 juillet 1934) s’accompagne de la formation de la prévôté de l’air à partir de gendarmes et de gardes républicains mobiles détachés pour surveiller les terrains d’aviation et les installations aéronautiques.

C’est le comité français de libération nationale (CFLN) d’Alger qui, par décret du 15 septembre 1943, crée le premier corps de gendarmerie de l’air. Il a pour mission la surveillance et la protection des établissements de l’air et de leurs abords, le maintien de l’ordre sur zone et l’exercice de police judiciaire. Au sein des armées, la gendarmerie de l’air assure une fonction de police générale, la protection des zones de déploiement des unités en opération et la circulation routière.

Placée sous l’autorité du chef d’état-major de l’armée de l’air, la gendarmerie de l’air se compose d’une école de formation d’élèves gendarmes et de trois sections. Ses effectifs sont à l’origine composés de 3 officiers et 40 gradés et gendarmes, fournis par la gendarmerie départementale. Ses effectifs sont complétés grâce au recrutement de militaires issus de l’armée de l’air.

Le 11 janvier 1945, la gendarmerie de l’air est refondue en 2 légions, la première à Alger avec les unités d’outre-mer et la seconde à Paris regroupant les unités de la métropole.

L'insigne choisi

Dessiné au début de l’année 1945, la réalisation de l’insigne est confiée à la maison Augis à Lyon. Le croissant avec le nom de l’unité évoque l’Algérie, son lieu de création. L’aigle argent et bleu enchainant et cadenassant des mains « diaboliques » rappelle les missions de protection de la gendarmerie pouvant mener à l’emprisonnement des criminels.

L’insigne est porté jusqu’à la réorganisation de la gendarmerie de l’air, le 18 septembre 1947, date à laquelle elle est intégrée au sein de la gendarmerie nationale.

Insigne Prévôté de l’air n° 1