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Contre-torpilleur Triomphant

Un contre-torpilleur est un navire de guerre rapide destiné à détruire les torpilleurs ennemis. Il est également apte à défendre un groupe de bâtiments (militaire ou civil) contre toute menace. Il possède des moyens de lutte antiaérienne, anti-sous-marine et antinavire.

insigne Contre-torpilleur Triomphant
insigne Contre-torpilleur Triomphant

Devant insigne Contre-torpilleur Triomphant

Dos insigne Contre-torpilleur Triomphant

Profil insigne Contre-torpilleur Triomphant

Profil dos insigne Contre-torpilleur Triomphant

Vue dessus insigne Contre-torpilleur Triomphant

Vue profil insigne Contre-torpilleur Triomphant

Le Triomphant est un contre-torpilleur de la classe « Le Fantasque ». Il a été construit dans les ateliers et chantiers de France à Dunkerque et mis en service le 24 juillet 1936.

Dès juin 1940, le bâtiment rallie les forces navales françaises libres (FNFL). Il est commandé par le capitaine de frégate Philippe Auboyneau, qui le réarme et le conduit dans l'Océan Pacifique. Promu capitaine de vaisseau, il prend le commandement des FNFL dans le Pacifique à bord du Triomphant devenu navire amiral.
Le 23 septembre 1941, le contre-torpilleur arrive à Papeete où il est rejoint le 7 octobre par l'aviso « Chevreuil » puis par le croiseur auxiliaire « Cap des Palmes ».

En février 1942, alors qu'il se trouve aux Nouvelles-Hébrides, « Le Triomphant » reçoit mission d'évacuer les Occidentaux et les travailleurs sous contrat de la British Phosphate Commission (BPC) vivant à Ocean Island et Nauru, deux îles du Pacifique central riches en phosphate. Entre les 23 et 28 février, il évacue 293 Occidentaux, 1214 ouvriers chinois et 49 militaires. Le 1er juillet 1942, le capitaine de frégate Paul Ortoli prend le commandement du « Triomphant ».

Avarié après une tempête en décembre 1943 et suite à la fusion entre les FNFL et les Forces maritimes d'Afrique les quatre contre-torpilleurs encore en service, « Le Fantasque », « Le Terrible », « Le Malin » et « Le Triomphant » bénéficient d'une refonte aux États-Unis pour les transformer en croiseurs légers. « Le Triomphant » est mis en chantier à Boston l’année suivante où il est modernisé et sa capacité anti-aérienne se voit fortement augmentée le rendant comparable aux destroyers américains contemporains.

En mai 1945, sous le commandement du capitaine de frégate André Jubelin, il rejoint la flotte britannique dans l'Océan Indien. En septembre 1945, le cuirassé « Richelieu » et « Le Triomphant » escortent les paquebots britanniques Princess-Beatrix et Queen-Emma, transportant le corps léger d'intervention, formant l'avant-garde du corps expéditionnaire français en Indochine commandé par le général Leclerc.

Photographie du Triomphant.

Fonds Doucet, SHD MV 294 GG2

Photographie du Triomphant

Fonds Doucet, SHD MV 294 GG2

Photographie du Triomphant

Fonds Doucet, SHD MV 294 GG2

Photographie du Triomphant

Fonds Doucet, SHD MV 294 GG2

L'insigne choisi

Dessiné en janvier 1944 à la demande du capitaine de frégate Paul Ortoli, l’insigne du contre-torpilleur est réalisé en plastique sérigraphié par un artisan de Boston à 800 exemplaires.

Le char tiré par deux chevaux rappelle la cérémonie du triomphe de la Rome antique au cours de laquelle un général vainqueur défile à la tête de ses troupes. La lettre « T » en capitale choisie comme motif principal en 1936, rappelle l’initiale du bâtiment. Le fond bleu-vert de l’insigne rappelle le ciel et la mer, environnement de combat du navire.

L’insigne sera porté par l’équipage jusqu’en 1946 où il sera remplacé par le modèle réalisé par la maison Courtois.

Insigne Contre-torpilleur Triomphant