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11e groupe autonome de la garde

En septembre 1943, les 7e, 8e et 9e régiments de la garde stationnés respectivement en Algérie, Tunisie et Maroc, furent dissous. A la fin du mois d’octobre, le 10e régiment de chasseurs de chars de la garde qui devait être équipé de tanks destroyers américains est créé à Oujda (Maroc) et placé sous les ordres du lieutenant-colonel Bézegher. Jusqu’en février 1944, l’instruction du personnel, tous volontaires issus des trois régiments dissous, fut activement poussée dans l’attente d’un matériel américain qui ne fut jamais livré.

insigne 11e groupe autonome de la garde
Insigne 11e groupe autonome de la garde

Devant insigne 11e groupe autonome de la garde

Dos insigne 11e groupe autonome de la garde

Profil insigne 11e groupe autonome de la garde

Dos profil insigne 11e groupe autonome de la garde

Vue dessus insigne 11e groupe autonome de la garde

Profil insigne 11e groupe autonome de la garde

Le 1er mars 1944 le 10e régiment de la garde est dissout et donne naissance à deux groupes autonomes de la garde : le 11e stationné à Constantine, placé sous les ordres du chef d’escadron Gaulard ; le 12e stationné à Oran, placé sous les ordres du chef d’escadron Ferreboeuf. Chaque groupe comprenait deux escadrons portés à trois pelotons de marche et un peloton hors-rang.

Le 11e groupe autonome est intégré à la 1re Armée française et participe avec elle à toute la campagne qui conduit à la libération du territoire national. Le groupe assure les missions de détachement de circulation routière du 2e corps d’armée commandé par le général de Monsabert (1887-1981) et participe au débarquement de Provence et à la libération de Marseille (28 août 1944). Le groupe assure ensuite toutes les missions de sécurité et de guidage des troupes lors de la remontée le long de la vallée du Rhône, il participe à la campagne d’Alsace (novembre 1944-mars 1945) et à l’entrée en Allemagne.

Le 11e groupe autonome est dissous en juillet 1945 et son personnel est réparti dans les différentes légions de gendarmerie de métropole ou d’Afrique française du Nord. Une partie des effectifs de la valeur d’un escadron demeure en Allemagne sous les ordres du capitaine Edmond et forme le noyau de la gendarmerie française de Berlin puis de Vienne en Autriche.

L'insigne choisi

Dessiné par le chef d’escadron Gaulard, l’insigne est réalisé en juillet 1945 par la société Moker à Rottweil-am-Neckar en laiton peint. L’insigne reprend dans un ovale gris-beige, « l’ourson noir » surnom donné au bonnet en poil d’ours de la garde impériale du Second empire. Le bonnet à poil est identifié avec sa plaque de shako portant le numéro du groupe et la cocarde tricolore supportant un plumet blanc qui rappelle la gendarmerie à pied de la garde impériale du Second empire.

Fabriqué à une centaine d’exemplaires, l’insigne sera homologué sous le numéro T 28 (toléré) en 1945.

Insigne 11e groupe autonome de la garde