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Présentation de l'exposition

Bien que défaites en 1940, les armées françaises poursuivent néanmoins le combat : au sein de la France Libre, dans les outremers, à terre, sur les mers et les océans ou dans les cieux, tout comme dans la Résistance au sein des territoires envahis. 

Le renouveau de la symbolique militaire à la Libération

Après le débarquement en Afrique du Nord de novembre 1942, l’armée d’Afrique rejoint alors la lutte, équipée par les alliés, et se distingue particulièrement en Italie au sein du corps expéditionnaire français créé pour cette campagne. La Corse sera le premier département métropolitain libéré en octobre 1943. Puis suivront les débarquements de Normandie en juin 1944 et de Provence en août 1944 qui permettront aux troupes alliées et françaises d’atteindre le Rhin fin mars 1945.

Après de durs combats dans les Vosges ou en Alsace, alors que les allemands constituent des poches de résistance sur la façade atlantique, qui ne se rendront qu’après la capitulation des 7 et 8 mai 1945, les forces françaises combattantes participent activement à l'effondrement du Reich jusqu'à la libération de l'Autriche. En mars 1945, après un coup de force des japonais, c’est l’Indochine française qu’il faut aller libérer.

Les militaires français, équipés en majorité de matériel américain, ou de vieux stocks de l’armée française, renouent très vite avec l’usage de se distinguer les uns des autres par le port d’insignes : qu’ils soient soldats, aviateurs, marins, gendarmes, formations de combat, de soutien ou d’appui, issus de la France libre, de l’armée d’Afrique ou de la Résistance. 

Vingt-sept de leurs insignes sont ici mis en valeur, représentatifs par leur diversité de ces unités qui ont libéré la France et ses territoires, et lui ont permis de figurer parmi les vainqueurs du second conflit mondial.

Commissariat d'exposition 

Cette exposition a été conçue par le Service historique de la Défense (SHD) sous la direction de Madame Nadine Marienstras, cheffe du SHD.

Commissariat scientifique

  • Lieutenant-colonel Marcel Joussen-Anglade, chef du département d’histoire et symbolique au SHD ;

  • Jean-Philippe Lecce, chef de la division symbolique de la Défense au SHD.

Commissariat technique

  • François Touko Nicheu, responsable du bureau de la transformation numérique au SHD ;

  • Caroline Méot, responsable fonctionnel projets systèmes d’information au SHD ;

  • Aimie Bailly, apprentie chargée de valorisation numérique au SHD.

Comité de pilotage

  • Patrice Guérin, chef du département du pilotage scientifique et technique au SHD ;

  • Stéphane Le Borgne, adjoint au chef du département du pilotage scientifique et technique au SHD.

Remerciements

Service historique de la Défense :

  • Luc Binet ;

  • Benjamin Doizelet ;

  • Gendarme Sébastien Horner ;

  • Marie Larroumet ;

  • Adjudant-chef Pierre Tantot.

Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) :

  • Laurent Veyssière, directeur de l'ECPAD ;

  • Hugo Durand.

Maitrise d’œuvre 

  • Entreprise MInit-L.